-
Troisième et dernière visite sur un site naturel sensible: celui du Bois de la Bâtie.
Pierre Cédric nous attend à la descente du car et démarre notre balade-nature par un petit historique de l'Isère.
HISTORIQUE DES LIEUX ( Kenzo et Antoni )
L'Isère est située entre la Chaîne de Belledonne et la Chartreuse, dans la vallée du Grésivaudan.
A l'endroit où nous nous trouvons, il y a environ 15 000 ans, il y avait un grand glacier.
Puis, avec le réchauffement climatique, le glacier a progressivement fondu et, il y a 3 000 ans, l'Isère a fini par évoluer librement. Mais elle débordait régulièrement. Il y avait d'importantes inondations causées par l'accumulation de sable et de cailloux dans les méandres. C'est pour ça que les gens construisaient en hauteur ( anciens villages).
Au 18ème siècle, les habitants ont eu l'idée de construire des digues, pour couper les méandres et que l'Isère "coule droit". Puis avec le temps, la construction des digues et de l'autoroute a permis de maîtriser le cours de l'Isère et la zone a pu être cultivée.
Aujourd'hui, nous nous trouvons dans un ancien méandre de l'Isère.
C'est parti pour la découverte du site.
En chemin, nous rencontrons une première habitante des lieux: une demoiselle.
LES DEMOISELLES ET LES LIBELLULES (Théo et Anthony)
Pierre Cédric nous explique que les demoiselles et les libellules se ressemblent, qu'elles appartiennent à la même famille, qu'elles ont de de très jolies couleurs, mais qu'il y a des différences entre elles.
Les ailes
La demoiselle est plus fragile, plus petite et a ses deux paires d'ailes repliées le long de son abdomen au repos, alors que la libellule paraît plus grosse et a les ailes perpendiculaires à son corps.
On peut tenir la demoiselle par les ailes,
mais pas la libellule, car avec ses ailes écartées au repos, on risquerait de les briser. Pierre Cédric en a attrapé une avec un filet à papillon.
la tête
La tête de la demoiselle est allongée sur les côtés et ses yeux ne se touchent pas. Celle de la libellule est plus ronde et a des gros yeux qui se rejoignent au-dessus de la tête.
Les libellules et les demoiselles ont une excellente vision grâce à la taille de leurs yeux.Elles peuvent attraper leurs proies en vol (petits insectes)
La reproduction
Les demoiselles et les libellules se reproduisent en vol, en s'accrochant; De loin, on dirait un "coeur volant". Le mâle saisit la femelle par la tête à l'aide des deux crochets qui sont au bout de son abdomen.Pour s'accoupler, la femelle vient ensuite poser l'extrémité de son abdomen sous le premier segment de l'abdomen du mâle.
Puis la femelle pond sur une surface d'eau ou carrément dans l'eau. Le mâle reste près d'elle pendant la ponte.
Les oeufs deviennent des larves qui vont muer plusieurs fois avant de devenir à leur tour des adultes.
Voici une larve
et voici une mue.
En continuant notre chemin,
nous avons été vu des gros tas de bois sur l'eau... ????
Pierre Cédric nous dit qu'ici, c'est le domaine des castors. Nous avons été sidérés par l'intelligence de cet animal.
SON TERRIER ( Enzo, Sacha, Emilio et Jules)
L'entrée est sous l'eau Le terrier est dans le barrage qu'il a construit. Il y a comme une cheminée pour respirer. Les petits restent dans le terrier pour être bien protégés.
SON SQUELETTE ( Lucile, Suzana et Nora)
Le castor nage avec ses pattes arrière. Il met sa queue à plat sur l'eau, il se camoufle et ne laisse sortir que ses organes capteurs bien en ligne à la surface de l'eau ( yeux, nez, oreilles).
C'est un mammifère.
SES PATTES ( Anne-Lise et Maëlle)
Le castor a des pattes palmées; Grâce à ses 5 doigts, il peut attraper les choses. Grâce à ça, il peut transporter des morceaux de bois dans la rivière. Ainsi, il peut se nourrir.
SA NOURRITURE ( Lucile, Suzana et Nora)
Le bébé mange des feuilles de peuplier. Les crottes sont comme des boules de bois qui flottent sur l'eau.
SES DENTS ( Yanis)
Elles lui permettent de couper des arbres. Le castor calcule la distance de chute pour manger les jeunes pousses de l'arbre qui tombe dans l'eau.
Ses dents poussent en permanence.
Une seule morsure et il peut t'arracher un ou plusieurs doigts!!! Alors il faut bien faire attention, peut-être que le castor tu l'adores, mais il peut être dangereux!
SA QUEUE ( Capucine)
La queue du castor est recouverte d'écailles et lui sert à nager plus vite. C'est comme une palme. Elle lui sert aussi à alerter ses camarades quand il y a un danger. Il la fait taper à la surface de l'eau.
Pour terminer notre petite visite, nous avons pu aller à l'observatoire.
L'OBSERVATOIRE ( Nina, Hugo et Hania)
L'observatoire est un lieu pour observer les animaux en silence.
C'est comme une grosse cabane avec des petites fenêtres pour mieux observer sans être vu.
On a pu voir des oiseaux, des libellules . Il y avait aussi des plate-formes crées par l'homme pour que les animaux puissent se poser et aussi pondre des oeufs. On a pu voir une tortue.
Fin de la balade...
et..... PIQUE-NIQUE!!!!
Merci à Pierre Cédric pour tous ces bons moments de nature et de connaissance des milieux proches de chez nous.
Merci aux parents qui nous ont accompagnés!
Et merci aussi à Geneviève qui nous a signalé un très joli documentaire sur la vie du castor à aller voir sur "you tube". Nous l'avons regardé en classe. Il était super!
votre commentaire -
Nous voilà descendus du bus ; nous retrouvons Lionel.
Celui-ci nous explique que cet espace naturel sensible (ENS) du Bois français est situé sur un ancien méandre de l'Isère isolé suite aux travaux de l'autoroute A41 et de la zone d'activités de La Bâtie.
Et nous voilà partis , à la queue leu leu...
Nous nous approchons d'un barrage fait par des castors...
Lionel nous explique comment travaille cet animal ingénieux ...
Aïe! un moustique Lucas! Il va falloir te
frictionner avec du plantain!
Nous avons eu envie à l'école de connaître mieux cet animal et nous avons visionné un superbe documentaire:
"Les ruses du castor" Youtube
à revoir pendant les vacances un jour de pluie...Il a les dents du lapin, la queue de l'ornithorynque et les pattes du canard...Nous avons surtout mieux compris l'intelligence et le courage de cet animal..
Nous avons pu admirer les libellules bleues...
Nous avons retrouvé la prêle(plante Légo)...et découvert la plante plantain aux multiples vertus.
Nous avons encore distingué les empreintes (ici sabot de cheval) et les traces(un bâton rongé par un castor).
Bien sûr il fallait rester attentif à ne pas marcher dans la boue...
Shelyhane qui a "volé" au secours de Léane...
Nous avons repris notre marche silencieuse:
"C'est ce que j'ai préféré: écouter la nature..." Jeanne et Umut
Malheureusement, nous sommes aussi proches de l'aérodrome du Versoud et nous pouvons parler de "pollution sonore"...
Nous l'oublions en nous enfonçant à travers les arbres...
Nous retrouvons l'eau...avec une fenêtre d'observation...
Et nous voici à nouveau près d'une mare...
Nous avons maintenant très faim car il est 13 heures!
( Nous n'avons pas aimé attendre si longtemps...)
Merci d'avoir attendu !
Merci à Lionel et aux parents accompagnateurs.
Et maintenant ...
place aux photos des copains prises par notre photographe Valentin!
Le pique nique...
sans oublier les copines...
Et la plus belle photo de Valentin pour la fin...
Nous remercions le Conseil Général pour sa contribution à ce projet pédagogique ainsi que la FRAPNA.
"J'ai aimé marcher dans les bois, apprendre des choses sur la nature"
Laetitia
En espérant vous avoir transmis l'envie de continuer à découvrir et à respecter cette belle nature...
à pied ou à... bicyclette: c'est encore mieux!
PS: Nous avons travaillé en petits groupes sur différents thèmes:
nous avons fait des recherches sur Internet, à partir de livrets édités par l'ONF et nous avons présenté nos exposés au groupe classe.
Voici quelques photos de notre travail:
Bravo Léna!
sans oublier nos cahiers(1 par groupe) et nos leçons de Sciences avec Michèle.
1 commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires